L'UMCE solidaire
avec les peuples autochtones
Les membres de la communauté universitaire de l'UMCE étaient invités à porter un chandail orange jeudi dernier afin de souligner la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. Merci à vous toutes et à tous d'avoir fait preuve de solidarité!
Slam poésie offert au grand public dans le cadre d’un cours de la professeure Mélanie LeBlanc, de l’UMCE, le mercredi 4 octobre 2023, de 12 h à 13 h 15, à l’amphithéâtre Louis-A.-LeBel (local PLL-019). L’activité se tient en partenariat avec le Festival international de slam et de poésie en Acadie organisé par le Conseil provincial des sociétés culturelles du Nouveau-Brunswick. L’activité est gratuite. Pour plus de détails sur les artistes : https://www.umce.ca/communications/Biographies_slam.pdf
Atelier sur les outils informatiques réservé aux personnes étudiantes de l'Université de Moncton, campus d'Edmundston (UMCE).
Cette séance sera également offerte en ligne. Un lien d'accès sera communiqué plus tard. Détails sur la conférence
La plupart des linguistes des signes affirment aujourd'hui qu'aucune langue des signes vivante n'a plus de cinq siècles d'existence, et encore, seulement lorsqu'une langue des signes est liée à une scolarisation persistante des sourds qui promeut une « identité sourde ». Pourtant, les langues des signes autochtones des Amériques remettent en question ce paradigme bien établi. Cet exposé présente une introduction aux langues des signes utilisées aujourd'hui en Méso-Amérique afin de démontrer l'ancienneté de certaines d'entre elles. Ces preuves comprennent non seulement la similarité surprenante de nombreux signes sur un immense territoire, mais aussi l'utilisation partagée de signes similaires sur de grandes distances, ainsi que la représentation probable de dizaines de signes ancestraux dans des
gestes décrits dans l'iconographie ancienne. Dans quelques représentations de scènes anciennes, on peut même trouver des oraisons à plusieurs phrases ou des combinaisons de signes gestuels avec des hiéroglyphes pour former des phrases écrites à plusieurs modèles. Si ces faits sont avérés, que disent-ils des attitudes colonialistes persistantes qui cachent et nient les réalisations culturelles et linguistiques des Autochtones? Erich Fox Tree est professeur associé au département de religion et de culture de l'Université Wilfrid Laurier, en Ontario, où il enseigne les traditions autochtones et les mythologies coloniales dans les Amériques. Il est titulaire d'une maitrise et d'un doctorat en anthropologie de l'Université de Stanford et
d'une maitrise en civilisations américaines de l'Université de Pennsylvanie. Il effectue des travaux de terrain en Méso-Amérique depuis près de trente ans, travaillant principalement sur les relations entre les conflits fonciers, l'ethnohistoire, l'écologie politique et les langues. Ces dernières années, il a documenté la manière dont les langues des signes autochtones en Méso-Amérique remettent en question de nombreux paradigmes établis.
La plantation d’arbres dans un environnement urbain n’est pas un phénomène nouveau. D’anciennes civilisations maitrisaient déjà cette pratique il y a plusieurs millénaires. Au Canada, le concept de « forêt urbaine » est apparu dans les années 1960 à la suite du développement de la maladie hollandaise de l’orme qui affectait les arbres d’alignement. La foresterie urbaine a pris, depuis plusieurs décennies, un véritable essor, et ce, un peu partout dans le monde. La réintroduction de l’arbre en milieu urbain permet d’atteindre une diversité d’objectifs parmi lesquels on peut citer l’esthétisme,
l’éducation environnementale, l’accroissement de la diversité animale (oiseaux, insectes, …) et végétale, la qualité de l’air, la modification du microclimat, la réduction de l’écoulement pluvial, l’incidence sur la santé des citoyens et la stimulation de l’écotourisme. Dans un contexte très actuel, la forêt urbaine peut jouer un rôle déterminant en lien avec les grands défis de l’heure : maintien de la diversité animale et végétale, incidences favorables sur le microclimat, constitution d’un milieu de vie plus agréable, rehaussement du sentiment d’appartenance des gens à une communauté, mitigation de l’incidence de certains épisodes climatiques exceptionnels. Cette présentation de vulgarisation vise à sensibiliser les citoyens et les décideurs politiques face à une approche prometteuse dans le contexte de la lutte aux changements climatiques.
Veuillez noter que ce colloque de l'Association québécoise de pédagogie collégiale (AQPC) s'adresse aussi aux professeures et professeurs des universités. Voici le lien pour plus de renseignements : https://www.aqpc.qc.ca/fr/evenement.
Félicitations à François-Xavier Cyr, étudiant au doctorat en anthropologie à l'Université Laval pour ce prix! M. Cyr a pour codirecteur de thèse le professeur Stephen Wyatt, de l'École de foresterie de l'UMCE. Les bourses de doctorat qu'il a obtenues ainsi que les couts de son travail sur le terrain avec les Cris étaient payés par le campus d'Edmundston par l'entremise d'une subvention du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH). À noter que le professeur Wyatt est également professeur associé au département d'anthropologie de l'Université Laval. Pour un aperçu des travaux de M. Cyr, cliquez sur l'image ci-dessus.
La liste des nouvelles acquisitions du mois de septembre qui sont venues enrichir notre collection est disponible pour fin de consultation via notre catalogue à l’adresse suivante : http://eloize.umoncton.ca/umce. Parmi les nouveautés, soulignons le mémoire de Sophie Vaillancourt, étudiante finissante au baccalauréat ès arts multidisciplinaire, ainsi que les mémoires d’Olivier Beaudry-Fournier, Jérôme Brais, Isabelle Grenier, Jean-Baptiste Lacasse, Jean-Marc LeBlanc, Samuel Leclerc et Émilien Roy-Gamelin, étudiante et
étudiants finissants au baccalauréat en aménagement des forêts. Bonne consultation! Horaire spécial : 9 octobre
La bibliothèque sera ouverte de 12 h à 17 h le lundi 9 octobre lors du congé de l’Action de grâce.
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